Mise au point de stratégies de protection sans néonicotinoïdes des cultures légumières mettant en jeu des techniques alternatives.
Résumé et objectifs
On peut trouver dans les salades, dans l’ensemble, les mêmes auxiliaires que sur artichaut : entomophthorales, micro-hyménoptères, coccinelles, syrphes, punaises anthocorides et chrysopes. L’artichaut étant bien représenté en Bretagne, il était tentant de vérifier si cette culture pouvait jouer le rôle de plante relais pour les auxiliaires.
Les auxiliaires passent de l’artichaut à la salade si celle-ci est implantée près de l’artichaut. Une installation préalable des pucerons est néanmoins nécessaire pour inciter les auxiliaires à changer de culture support. Or les pucerons ne colonisent pas forcément la salade dès la plantation. La durée du cycle de la salade est trop courte, la plupart du temps, pour que ces auxiliaires aient le temps d’exercer une action significative sur les populations de pucerons.
Il n’a pas été possible de mettre une évidence une différence d’attractivité des variétés de salades liées à leur cultigroupe (laitue beurre, batavia, chicorée scarole…) envers les pucerons, ce qui n’exclut pas qu’il puisse y avoir des différences entre des variétés individuelles indépendamment du cultigroupe.
L’efficacité des filets insect-proof qui ont été testée n’est pas démontrée. On n’a pas trouvé de filet qui garantissait une absence totale de pucerons. Si de très bonnes efficacités ont été vues ponctuellement, elles ne sont pas reproductibles.
Programme
APR “Néonicotinoïdes”.
Un projet du Caté dans le cadre du plan Ecophyto 2.
