Résumé et objectifs
L’Oïdium est une maladie majeure pour de nombreuses cultures. Les pratiques actuelles sont basées sur l’utilisation de produits phytosanitaires pour lutter contre la maladie, mais ceux-ci peuvent entraîner la présence de résidus dans les produits récoltés. De plus, ils ne permettent pas toujours d’éviter la propagation de l’Oïdium.
La recherche a montré qu’une solution alternative durable au contrôle chimique de la maladie pourrait être l’utilisation de rayons UV-C. Pour permettre l’introduction de cette technique en production, l’application des rayons UV-C doit être optimisée et l’automatisation est nécessaire.
Le projet UV-ROBOT va travailler sur ces thématiques pendant 4 ans avec les objectifs suivants :
- Développer des robots pour le contrôle autonome de l’Oïdium,
- Intégrer la technique UV-C dans les stratégies actuelles de protection intégrée,
- Rendre cette innovation accessible aux producteurs.
Au cours du projet, des robots seront développées et testés et sur 3 types de cultures touchées par l’Oïdium :
- La fraise (culture sphérique)
- La tomate et le concombre (cultures verticales)
- La laitue et le basilic (cultures horizontales)
Les expertises de chaque pays permettront, d’une part, d’incorporer les UV-C dans les stratégies actuelles de protection intégrée pour chaque culture, et d’autre part de mettre au point un outil autonome capable d’analyser des données. Par ailleurs, la création de capteurs innovants pour la surveillance automatique de l’Oïdium réduira la charge de travail des producteurs tout en assurant un contrôle optimal de la maladie. Les robots mis au point par le projet seront pourvus d’une interface simple et de programmes spécifiques à chaque culture.
Plusieurs partenaires dans la région Europe du Nord-Ouest, dont le Caté et le CDDM en France, seront en charge de valider l’efficacité de la stratégie basée sur les UV-C et d’organiser des démonstrations, afin d’assurer un transfert optimal de cette innovation aux producteurs.
Le but de ce projet est de rendre les producteurs moins dépendants de l’usage des produits phytosanitaires et ainsi de réduire leur utilisation ainsi que la présence de résidus dans les cultures légumières de l’Europe du Nord-Ouest.