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RECUP (1 et 2)

REConception de l’itinéraire technique de cUltures légumières sur Paillage

Durée :

2 ans + 2 ans (2019 - 2023)

Budget :

71 810 €

Pôle d'expérimentation :

Résumé et objectifs

La totalité des cultures d’échalotes et de cucurbitacées (potimarron et courgette) est réalisée sur du paillage de sol. Cette technique simplifie la gestion des adventices, limite l’utilisation des herbicides, maintient un bon état hydrique du sol et réduit les fluctuations thermiques. Toutefois, la culture sur paillage de sol présente les inconvénients suivants :

  • elle laisse 30 à 40 % de sol nu entre les planches de culture, ce qui peut favoriser l’érosion et le transfert de produits phytosanitaires dans les parcelles en pente,
  • le paillage étant imperméable, il favorise le ruissellement,
  • en fin de culture, le paillage qui est essentiellement composé de polyéthylène de faible épaisseur doit être retiré des parcelles en vue d’être proposé à une filière de recyclage. Cependant, les exigences de cette filière sont très élevées concernant le taux de souillure. Le prélèvement du plastique est fortement facilité si les allées sont maintenues propres (peu d’adventices).

Afin de résoudre le problème de recyclage du paillage plastique, et en particulier dans le cas des cultures pour lesquelles la végétation reste en place en fin de cycle (cas des courges), une solution serait d’utiliser du paillage biodégradable : dans ce cas le producteur pourrait mettre un couvert dans les allées et en fin de récolte, broyer l’ensemble (couvert + résidus de végétation + paillage biodégradable) à condition que le paillage se dégrade complètement.

La présence d’un couvert dans les allées devrait aussi permettre de réduire les risques d’érosion et de transfert de produits phytosanitaires dans les parcelles en pente.

Malgré les périodes de culture différentes entre l’échalote et les cucurbitacées, dans les parcelles en pente, les enjeux sont communs :

  • gestion du risque d’érosion,
  • gestion du risque de transfert des produits phytosanitaires (herbicides et fongicides principalement).

Ces éléments incitent à acquérir des références pour reconcevoir les itinéraires culturaux de l’échalote et des cucurbitacées tout en répondant aux enjeux environnementaux avec une utilisation des produits phytosanitaires en ultime recours.

Les solutions testées doivent être transférables chez les acteurs de terrain en agricultures conventionnelle et biologique.

L’objectif du projet d’étude proposé est de comparer, dans des parcelles en pente et sur des cultures d’échalotes et de courges, quelques itinéraires culturaux, sur le plan des risques environnementaux (érosion et risques de transferts phytosanitaires) tout en assurant une faisabilité technique pour les producteurs. Ce projet fait suite à RECUP, financé en 2019 par l’Agence de l’Eau. Les expérimentations se sont poursuivies en 2020 (Financement Caté).

Le projet se veut en interaction avec les acteurs du transfert (conseilles des Chambres d’agriculture) et les Bassins Versants. Les résultats seront intégrés dans le PSE « Légumes ».

recup

Porteur du Projet, Partenaires et financeurs

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